San Pietro di Castello : l’île du bout du monde. Ici, à l’une des extrémités orientales de la ville, on est à Venise, déserte même à la fin du mois de juillet. Un monde à part dans le sestiere déjà tranquille et authentique de Castello.
Tout le monde se connaît. Et les sphères, privées et publiques, se mêlent harmonieusement.
Ambiance d’été à San Pietro di Castello
Devant l’église de San Pietro, les vieilles dames, en robe-blouse, les cheveux courts, discutent longuement. C’est la ciacola, ce bavardage fait de tout et de rien qui flirte avec le commérage.
L’herbe jaunit sur le campo, on s’arrête à l’ombre des platanes ou du drôle de campanile penché. On lit le journal, on promène son chien. On prend son temps.
Sur la darse du canal, certains préparent leur bateau pour aller passer une journée à la mer, sur les îles ou en lagune.
De l’autre côté du large canal, derrière les hauts murs crénelés de l’Arsenal, les visiteurs courageux (compte tenu de la chaleur) observent quelques huit-cent œuvres d’art : c’est la Biennale, d’art ou d’architecture, selon les années.
Plus loin, un petite terrasse de bois sur le canal ploie sous le nombre des dahlias, soignés avec amour par un vieil homme.
Et partout, on entend le chant des cigales.
En bref
Vous aimerez le quartier si…
… vous cherchez un havre de paix
… vous voulez vous sentir comme à la campagne, tout en restant à Venise
… vous aimez le rythme de la vie de quartier
… vous voulez vous reposer après un tour dans l’effervescente via Garibaldi